Comment faisait-on la promotion des nouvelles sorties musicales avant internet et les réseaux sociaux ? Grâce à la télévision bien sûr ! Ni figue ni raisin proposait à ses téléspectateur·trice·s un aperçu des nouvelles chansons de leurs idoles mises en scène dans de petits clips musicaux que liait entre eux une narration simple. En mai 1965, le tout jeune réalisateur Pierre Koralnik se prête à l’exercice et imagine grâce à Mais tu l’aimes de Sandie Shaw, Where Did Our Love Go des Supremes, Je change un peu de vent de Joe Dassin ou encore Elle... d’Adamo des variations autour de la recherche de l’amour, de ses déboires, des douleurs que provoque de sa fin, mais aussi de la joie inaltérable de ses souvenirs…
Justine Roh